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1. |
Que tombent les rois
03:31
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Enfants de la révolte, révolver de paroles
Mes pensées désinvoltes dans la structure s’affolent
On ne peut m’enchaîner, mon nom est liberté
Mon âme voyage, vos murs ne sont que des mirages
J’ai accès à des mondes qui n’ont pas de loi
L’esprit vagabonde comme chez soi
Les lois ont été créées pour briser les rêves
Dans les grands édifices ou les patrons prospères
Au milieu du peuple on ne voit plus de dirigeants
Ils sont trop occupés à blanchir leur argent
J’ai accès à des mondes qui n’ont pas de loi
L’esprit vagabonde
Détruire l’abcès de ce monde qui a trop de lois
La masse gronde et que tombent les rois
(ils gouvernent et ment et s’enrichisse)
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2. |
Grossière indécence
02:56
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Ça y est c’est ce soir que tout recommence
Dans l’appart chez la grosse Yolande
Invité à donner le show
On va faire couler le bateau
Arrivé là c’était la décadence
Tout le monde prenait des drôles de substances
Le show peut commencer
Les décibels ont tout fait sauter
On a joué trop fort
Les voisins se sont alarmés
Les forces de l’ordre se sont pointées
Yé un peu trop tard
Pour vouloir faire shaker le quartier
On va devoir vous embarquer
Un peu plus tard dans la soirée
Après avoir été libéré
Par Yolande qui ne voulait qu’une chose
Me montrer son gigantesque string rose
Et la voila dans toute sa splendeur
Je vous avoue que ça fait un peu peur
Elle a des seins gros comme l’Amérique
Qui pourraient nourrir toute l’Afrique
On a joué trop fort
Les voisins se sont alarmés
La grosse a traversé le plancher
Chez monsieur Savard
Qui écoutait le hockey
Tout le monde dehors, ça va lâcher
On a joué trop fort
Les voisins se sont alarmés
Les forces de l’ordre se sont tannées
Je n’ai jamais eu tort
De vouloir faire shaker le quartier
Par en arrière on s’est poussé
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3. |
Peur de rien
03:03
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Ça m’tue depuis que té partie
De savoir que je t’aurai pu jamais dans ma vie
J’me demande pourquoi ils sont venus te chercher
Jamais j’aurai la force de leur pardonner
Tu m’as dis : « je t’aimerai tout le temps »
Le jour où j’ai vu mon âme s’enfuir en courant
J’ai supplié les anges de venir me chercher
Que c’était le seul moyen d’être avec toé
J’ai pu peur de rien maintenant
Même si je sais que ça sera pu jamais comme avant
Je ferme les yeux, j’veux juste me souvenir
Que peu à peu, je dois te laisser partir
J’ai manqué la moitié de ma vie
À me dire que sans toi, tout était fini
Que la bouteille serait toujours là pour moé
Que je serais sûrement capable de t’oublier
Maintenant, j’peux te voir sourire
Parce que je le sais que t’as pu à souffrir
J’veux juste voir le soleil dans tes yeux
Pour qu’un jour, on se retrouve tous les deux
J’ai pu peur de rien maintenant
Même si je sais que ça sera pu jamais comme avant
Je ferme les yeux, j’veux juste te voir sourire
Et peu à peu, je dois te laisser mourir
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4. |
Je suis fou
03:16
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Musique : Éric Fortier, Francis Bédard
Paroles : Éric Fortier
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5. |
Antony
04:03
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J’espère que vous ne m’en voudrez pas
De tout vouloir arrêter ça là
Même si je ne pourrai plus vous prendre dans mes bras
J’ai plus la force de continuer
Apres m’être battu toutes ces années
Contre un mal qui ne me laissait même plus espérer
Je peux maintenant ouvrir mes ailes vers le ciel
J’vous jure que d’ici, ce sont les plus belles
Tout n’est pas terminé même si je suis parti
Rêvez, rêvez
La bataille n’est pas perdue même si je suis vaincu
Espérez, espérez
J’aimerais tous vous voir sourire
Pour me bercer et m’endormir
Pour être sûr que vous n’ayez plus à souffrir
J’ai juste envie de crier
Ou peut être seulement chuchoter
Pour vous dire jusqu'à quel point je vous ai aimé
Je peux maintenant ouvrir mes ailes vers le ciel
J’vous jure que d’ici, ce sont les plus belles
Tout n’est pas terminé même si je suis parti
Rêvez, rêvez
La bataille n’est pas perdue même si je suis vaincu
Espérez, espérez
Tout n’est pas terminé même si je suis parti
Rêvez, rêvez
La bataille n’est pas perdue même si je suis vaincu
Espérez, espérez
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6. |
Le printemps frappe
02:49
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Le printemps frappe à la porte de l’été
Dans mon village, les érables doivent ben couler
Moé chu pogné dans la grande ville ou le printemps ce fait magané
C’est pas comme dans les villages de campagne ou le soleil m’a vu grandir
Dans les rues de la ville, au printemps c’est pas ben attirant
La pollution qui dégèle mon beau nez
À la campagne c’est pas pareil, le printemps ça sens le printemps
C’est la saison de l’amour, les animaux se font la cours
L’année prochaine, je vais m’arranger pour voir venir le beau temps
Regarder le soleil se lever au dessus des montagnes
Pas être pogné dans la grande ville à pensé au printemps dans le temps
Que j’ai connu y’a de ça pas si longtemps
La nuit je rêve que je suis un oiseau
Volant bien haut au dessus des montagnes
Mais le matin en me réveillant en sortant sur le balcon
Tout ce que je vois, c’est un grand cimetière de béton
Le printemps frappe à la porte de l’été
Dans mon village, les érables doivent ben couler
Moé chu pogné dans la grande ville ou le printemps ce fait magané
C’est pas comme dans les villages de campagne ou le soleil m’a vu grandir
C’est pas comme dans les villages de campagne la ou un jour je vais mourir
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7. |
Le roi des fumiers
02:28
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Nous étions ivres amoureux et jeunes
On faisait l’amour à tous les jours de la semaine
Tu étais ma princesse et moi je ne n’étais rien
Et pourtant tes faiblesses me faisaient sentir bien
On pouvait passer des heures au téléphone
À dire des conneries, à se chanter la pomme
On oubliait l’heure et les grandes personnes
On n’avait vraiment pas besoin de sérum
Lorsque je suis saoul j’arrive à l’oublier
Quand je dégrise elle revient me hanter
Va-t-elle un jour pouvoir me pardonner
D’avoir été je le sais, le roi des fumiers
Je me souviens ensemble, on s’amusait
On se foutait de ce que les autres en pensaient
On avait même du plaisir à ne rien faire
Notre rupture m’a laisser un coup d’enfer
Aujourd’hui je ne sais pas où est ma place
Je ne regarde plus la vie vraiment en pleine face
Au fond je me fous pas mal de demain
Dans la ville je vais encore errer comme un chien
Lorsque je suis saoul j’arrive à l’oublier
Quand je dégrise elle revient me hanter
Va-t-elle un jour pouvoir me pardonner
D’avoir été je le sais, le roi des fumiers
Maintenant je vais toujours dans la même galère
Perdu dans ce monde qui ressemble à l’enfer
Le soir dans mon lit je pense à toi
J’me branle, j’me branle, ça y est je jouie
Lorsque je suis saoul j’arrive à l’oublier
Quand je dégrise elle revient me hanter
Va-t-elle un jour pouvoir me pardonner
D’avoir été je le sais, le roi des fumiers
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8. |
Société
03:32
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Ça fait quinze ans que je suis sur le bien-être social
Dans l’fond de ma cave j’en ai mangé des céréales
Une fois par mois j’me pique un snack au McDonald
Pis ben souvent je m’essuie avec le journal
Oh Société, société décrissée, oh société, société déréglée
Dans le frigidaire il me reste deux tranches de baloney
Plus rien à fumer, j’ai même vidé mes cendriers
Ostie j’suis tanné j’me décide d’aller travailler
On m’a r’fusé, t’as pas assez étudié
Oh Société, société décrissée, oh société société déréglée
Oh Société, société décrissée, oh société société déréglée
Les corrompus sont d’accord que rien ne doit changer
Que c’est juste à notre mort qu’on va pouvoir respirer
Alors profitons fort de cette belle société
Ça fait vingt ans que je connais la misère sociale
Le gouvernement fait semblant que tout est normal
Oh Société, société décrissée, oh société, société déréglée
Oh Société, société décrissée, oh société, société déréglée
À la télé je regarde le show de la commission Gomery
Des beaux crosseurs qui ont l’air de ben s’amuser
Pis les amis de ces gros tas de fumiers, y s’en lavent les mains
C’est pas nous qui va payer
Oh Société, société décrissée, oh société, société déréglée
Oh Société, société décrissée, oh société, société déréglée
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9. |
Seul maître à bord
03:02
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Je ne veux plus croire, je suis foutu
Je ne veux plus voir la vie des autres qui n’en peuvent plus
Regardez à la télé chaque jour
Tous ces salauds prêts à tuer au nom de l’amour
Qui s’écroule, dans le coeur des enfants
Et toutes ces larmes qui coulent sous le regard des parents
Insouciants
Je n’ai plus peur de la mort
(et de la vie)
Je n’ai plus envie de sourire
(êtes-vous d’accord)
Je suis le seul maître à bord
(de mon navire)
Je n’ai plus envie de souffrir
(mais yé trop tard)
Je ne suis plus là pour les belles soirées d’hypocrisie
Ne m’en veux pas, j’te jure que ce soir oui je serai parti
Et en plus vous pleurez de tout ce temps qui se perd
Entre ces gens désabusés et les autres qui espèrent
Un jour j’vous jure qu’une bombe viendra tous vous faire disparaître
Devant le tout puissant qui lui, vous expliquera peut-être
Pourquoi vous êtes une race condamnée à perdre la face
Et bien sûr, vu qu’un jour il ne restera que des traces
De ceux qui ont détrui l’oeuvre de Dieu
Et tous ces gens qui au nom de l’amour s’entretuent
Et tous ces présidents qui veulent la paix, je n’y crois plus
Et toutes ces larmes qui coulent dans le regard des enfants
Ne m’en veux pas, on se reverra un jour dans deux milles ans
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10. |
Le bonheur
03:30
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Envoye donc viens faire un tour
Viens donc voir dans ma tête
Peux-tu m’aider à faire le ménage
Y a trop d’affaires y a trop d’étages
En cours de route j’ai mal viré
J’sais pu comment me retrouver
Le bohneur, c’est tu quelque part
C’est tu au Sud, c’est tu au Nord
Le bonheur, c’est tu bon ou si c’est de la marde
C’est tu agréable
Le bonheur, c’est tu sur la terre ou c’est ailleurs
À des millénaires
Le bonheur, c’est tu quelqu’un, c’est tu quelque chose
C’est rien qu’une joke
Envoye donc viens faire un tour
Viens donc voir dans ma tête
C’est tout à l’envers, c’est tout déchiré
J’avais pourtant tout essayé
Autour de vous je me suis perdu
J’sais pu où je reste, j’sais pu qu’elle rue
Le bonheur, yé tu trop tard, yé tu trop tôt
Yé peut-être ben mort
Le bonheur, c’est tu bon ou si c’est de la marde
C’est tu agréable
Le bonheur, c’est tu être bon, c’est tu être bitch
C’est tu être riche
Le bonheur, c’est tu quelqu’un c’est tu quelque chose
C’est rien qu’une joke
Le bohneur, c’est tu quelque part
C’est tu au sud, c’est tu au nord
Le bonheur, c’est tu bon ou si c’est de la marde
C’est tu agréable
Le bonheur, c’est tu sur la terre ou c’est ailleurs
À des millénaires
C’est ben de valeur
Peut-être que toi tu peux m’aider à rencontrer
Le bonheur
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11. |
Le jour et la nuit
08:20
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Ce soir je suis le plus fort, je vais me saouler à mort
Succomber aux tentations, exorciser mes démons
Chanter jusqu’à perdre la voix, oublier toutes les lois
Suspendre le fil du temps, disparaître pour un instant
J’ai dans les yeux un grand naufrage
Mon cœur échoué sur une plage
La tristesse du monde au visage
Muet comme une image
Le mal dévoilé par la lumière
Du monde, je perçois les misères
Fermer les yeux, quitter l’univers
Enfin la nuit me rattrape
J’aimerais pouvoir disparaître, caché au fond de mon être
Je cultive ma transparence, la nuit je retrouve mes sens
Et pourtant tous les matins, je fais face à mon destin
Son regard sur moi perché, m’empêche de m’évader
La lucidité du jour, me trouble et me blesse toujours
Je recherche la pénombre, je veux devenir une ombre
La noirceur fait mon bonheur, je sais que ce n’est qu’un leurre
Laissez-moi mes illusions, j’ai tant besoin d’évasion
Peu à peu je perds mon visage
Mon miroir dessine un orage
La transparence de mon image
Le temps et ses ravages
J’ai dans les yeux un grand naufrage
Mon âme s’est mêlée aux nuages
Je suis sorti, j’ai fui ma rage
Laissez-moi un message
Je veux me perdre, me cacher, tromper ma lucidité
Garder le regard voilé, m’éclater pour oublier
Ce soir encore je suis prêt, d’un pas rapide je m’en vais
Trouver la voie du bonheur, vivre l’illusion pour une heure
Je vous demande, s’il vous plaît, de me laisser vivre en paix
Un jour, oui, je serai prêt à renoncer aux excès
Pour le moment, je préfère, sortir un peu prendre l’air
Ignorer les règles de vie, mêler le jour et la nuit
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12. |
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13. |
Peur de rien (inédit)
02:51
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14. |
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15. |
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